En voilà une ambitieuse idée ! Et si cela était finalement un jour possible ?
Cette question n’est pas si fantaisiste qu’elle n’y parait quand on est réellement formé à la problématique des violences conjugales.
En effet, il y a bien des moyens qui permettraient d’éviter ces drames au maximum ; dans un premier temps en comprenant de manière très schématique :
Dès lors, il s’agit d’évaluer au mieux les situations et les prendre en charge le plus tôt possible, afin de protéger au maximum la victime pendant son départ du domicile conjugal et corrélativement éloigner d’elle son partenaire, tout en confisquant les armes à feu connues dès le début de la procédure.
En effet, il faut garder en tête que le moment précis de la séparation est particulièrement dangereux, car la victime commence à échapper à son bourreau en voulant partir et mettre fin à la relation.
Cette perte de contrôle rend fou le partenaire violent, qui ne l’accepte pas. La seule solution qu’il envisage alors est la disparition de la femme, qu’il préfère voir morte, que sans lui et avec quelqu’un d’autre.
Toutefois, l’existence d’enfants communs complique d’autant plus la situation des victimes, qui pensent souvent que rester pour eux, vaux mieux que de partir et les priver de père. Or, il n’en ai rien, car ces enfants sont de véritables éponges. Ils ressentent tout et sont des victimes collatérales.
Statistiquement, dans 1 cas sur trois, ils seront à leur tout auteur de violences, ou victime dans le meilleur des cas.
Face à cette constatation, une autre piste d’action serait de former à cette problématique dès le plus jeune âge, afin que les relations amoureuses futures en soit détachées, notamment en leur exposant le principe de ce que l’on appelle « le cycle des violences », dont la fin de la boucle conduit malheureusement souvent au décès de la femme.
Au soutient de la lutte contre les violences conjugales, il existe tout de même aujourd’hui une panoplie de solutions, encore mal exploitées, tendant soit à éloigner l’auteur, soit à protéger la victime de son bourreau :
Ces dispositifs restent toutefois que trop peu utilisés face au nombre de victimes, estimé à plus de 220 000 femmes par an ; dont seulement environ 18% d’entres elles seulement porteront plainte.
Sur cette question précise de la plainte, il reste malheureusement encore du chemin à faire, afin qu’elles soient systématiquement toutes prises en compte et traitées le plus rapidement possible.
Il est pourtant à rappeler que prendre une plainte reste une obligation légale pour les forces de l’ordre.
Pris récemment, un décret législatif oblige désormais les magistrats a avertir automatiquement les victimes de la sortie de détention de l’auteur, et ce, que ce dernier soit en attente de jugement ou déjà condamné.
Egalement, la lutte contre les violences conjugales n’est pas une simple problématique juridique. Elle est au contraire un sujet transversal en ce qu’elle nécessite de jouer sur plusieurs points :
La liste des professionnels pouvant être utiles à une victime de violences peut être longue, mais il est nécessaire que cette dernière soit prise en charge le plus en amont possible afin de pouvoir espérer définitivement s’en sortir et en vie.
Il en reste aujourd’hui, qu’en 2021 il y a encore eu 113 féminicides commis en France, soit plus qu’en 2020.
Aujourd’hui, plus d’un mois s’est déjà écoulé depuis le début de l’année 2022 et ce sont déjà 4 victimes connues qui sont à déplorer.
Chaque situation qui se termine en drame est un véritable échec !
C’est dans ce cadre que s’inscrit le programme Safewife. L’idée est de faire prendre conscience à la personne qu’elle se trouve dans une situation de violences, de comprendre pourquoi elle est devenue une victime, lui donner connaissance de ses droits, ou encore lui prouver qu’il existe des moyens qui le permettront de s’en sortir, en lui apportant toute l’aide qu’il lui est nécessaire.
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